Xanadoudou, c’est de la grosse forme.
Xanadoudou, c’est William qui dit “The world is stage !”, et Francis qui répond “Les oeuvres d’art ne sont que des documents”.
Xanadoudou c’est une étagère grande comme le cirque de Gavarny transformé en entrepôt.
Xanadoudou peut faire penser à Liberace, à William Randolph Herst, au Stax museum, au Mémorial d’Hiroshima, au Cabaret du néant, à Bernadette Soubirou et à Mandrake…
Xanadoudou, c’est un club qui aurait pu s’appeler “Le lyrismo-à-gogo” ou “Le pousse au rire”.
Xanadoudou, ce n’est pas la Foire-fouille aux reliques.
Xanadoudou, c’est l’attirail du vivant.
Xanadoudou, c’est un nid d’aigles d’où l’on aperçoit le monde de l’art au fond de sa vallée qui bénéficie d’un micro-climat tempéré, et qui subit les querelles de voisinage typiques de toutes les zones pavillonaires.
Xanadoudou, n’est pas entretenu par des fossoyeurs, même si l’on y croise les esprits de Laurent-le-magnifique et Lorenzino, de Pierre Daco, de Charles Aznavour et Louise Bougeois, de Witold Gombrowicz, de Ricardo and partners, et de Mina.
Xanadoudou, c’est un centre de  thalassothérapie qui s’occupe de l’imaginaire.
Xanadoudou, c’est le décor qui lance un défi à la pensée.
Xanadoudou, c’est le manifeste : “Démerde-toi tout seul, je suis là pour t’aider”.
Xanadoudou, c’est le dernier repère de Totoche-la-pichote.
Xanadoudou, c’est le public qui commence à comprendre que l’on peut ne pas comprendre.
Xanadoudou, c’est l’angoisse qui se prélasse sur un grand pouf garni avec l’Origine du monde.
Xanadoudou, c’est le goût élémentaire du gros blasphème nourri par le problème que pose la puissance de la distraction.
Xanadoudou, c’est une exposition documentaire sur l’originalité.