Lorsque le comédien Stéphane Roger m’a contactée pour que l’on fasse quelque chose ensemble, j’ai répondu : « Pas de problème, mais quelque chose à la hauteur de nos espérances… »
Donc, primo : Un homme blond, entre deux âges, en saharienne crème, s’allonge sur une montagne plate.
Secundo : Le rapport à la narration est généralement suspect. Le bavardage prend des allures d’argumentaire. On redoute le pire ???
Tertio : Ma femme-le-clown ne porte pas de dos-nu. Et pourtant l’opérette est une contrée lointaine où le climax est moite et épais… L’ambiance est domestique.
Leutti est le diminutif affectueux et Leulitto.
Laissons la parole à Nabokov :
« Lorsque je parlais de mes impressions singulières, on me faisait la remarque, non sans justesse, que le chemin que j’avais emprunté ne pouvait me conduire qu’à l’asile d’aliénés. En fait, une fois ou deux, je scrutai si longtemps mon reflet que la peur qui me prit me glaça : je m’empressai d’éteindre la lumière. »
Derrière sa cape, Leutti répond :
« Okay, ciao, ciao, ciao… »